samedi 6 novembre 2021

Pourquoi ne pas revoir la circulation vers l'école Morel de Vindé?...



 Le 4 mai 2021, notre Collectif avait fait établir un constat d’huissier, dressant un état des lieux sans concession de la circulation et des infrastructures dans l’Avenue Thuilleaux et dans les rues adjacentes


Ce 3 novembre, était déposé en Mairie  un dossier à l’intention d’Olivier Delaporte, Maire de la Celle Saint Cloud, et de Jean-Christian Schnell, Maire adjoint, pour qu’ils prennent connaissance du procès verbal en question. 


A ce document, nous avons adjoint également de nombreuses propositions pour modifier le plan de circulation à destination de l’Ecole Morel de Vindé.


A cette occasion, un  rendez vous a été demandé  auprès de M. le Maire, pour débattre de cette question, ainsi que pour faire un point sur nos propositions.


Cette démarche s’inscrit dans notre préoccupation constante de faire de notre rue un endroit plus sûr et plus harmonieux.


Faute d’affirmer notre volonté, il est évident que notre rue devient un outil pratique pour exonérer certains quartiers de leurs responsabilités et pour les soulager de leurs flux automobiles. 

C'est ainsi que La Mairie CSCL soutient encore -contre une décision de justice- le projet de canaliser  les navettes de l’EIB ( Ecole internationale bilingue) par chez nous, à travers un site classé.


Ce rendez-vous, si nous l’obtenons, sera l’occasion également de dénoncer ce projet, et d’affirmer notre position, chose que nous avions déjà fait par une lettre adressée le 17 mars à M. Delaporte, restée, comme souvent, sans réponse....





mardi 10 août 2021

Un repreneur pour le club hippique Tournebride!

Bonne nouvelle!

Un repreneur aurait manifesté son intérêt pour le centre Hippique Tournebride qui avait cessé récemment son activité.

Comme beaucoup, nous avions craint que cette cessation d'activité se traduise par un projet immobilier et un bouleversement de cet environnement plutôt sympathique, et nous regrettions cette présence des équidés et le bruit de leurs sabots rue Thuilleaux et Paget.

Nous espérons que cette reprise sera confirmée.


La Mairie CSCL ne répond plus!...

    Le 17 mars dernier (Voir Archives...), nous adressions un courrier en AR au Maire de la Celle Saint Cloud, M. Olivier Delaporte, ainsi qu'au secrétaire général de Préfecture, Etienne Desplanques, à propos du projet de circulation des voitures de L'EIB  (Ecole bilingue...) chemin du haut du parc.

Ces deux courriers sont restés sans réponse.

Un signe très inquiétant qui interpelle sur le fonctionnement de la communication municipale et sur le manque d'intérêt qu'elle porte aux préoccupations de sa population...

mardi 15 juin 2021

Massacre à la tronçonneuse sur la colline des Impressionnistes





Voilà des années que ce blog rend compte du travail que nous menons à rendre notre environnement plus agréable. Malheureusement, cette tâche semble n'avoir jamais de fin. 

 

Nous avons tous en tête la déforestation massive à laquelle se livre l’ONF dans nos forêts péri-urbaines, considérées avant toute chose par le Ministère de l’Agriculture comme des espaces d’exploitation et de production de bois, malgré le rôle essentiel qu’elles jouent auprès de nous tous pour notre équilibre et notre santé.


Cette fois-ci, c’est le Parc de la Jonchère, qui clôt notre rue par son étendue bienfaisante, qui a fait l’objet d’une coupe massive d’arbres, sur des parcelles qui longent le coeur de Bougival, autour d’une sente bien connue des promeneurs et des riverains.

 

 


Tout viendrait de la décision d’un propriétaire privé, à qui la Mairie aurait demandé de dégager un arbre récemment tombé sur le chemin, et qui a voulu s’affranchir de tout risque en supprimant tous les arbres ou à peu près, situés sur cette limite.


A ce bilan dramatique, s’ajoute le fait que toutes ces coupes ont été réalisées sans le moindre respect qu’impose les bonnes pratiques forestières et témoignent d’un mépris pour le vivant plus que choquant, sans aucune considération pour l’environnement et son écosystème 


La Mairie de Bougival, alertée par nos soins, n’a pu malheureusement que constater les dégâts et prendre des photos du désastre.

 

Suite à ces coupes, réalisées dans un espace boisé classé, un procès verbal a été établi par la commune, pour infraction au code de l’urbanisme et transmis au Procureur de la république, et la DRIEE (Responsable du suivi du classement…) a été saisie.


Rappelons que toute coupe d’arbre, et particulièrement sur la colline des Impressionnistes, même effectuée sur un domaine privé, doit faire l’objet d’une déclaration préalable d’abattage et reste soumise à une autorisation délivrée par la Mairie.


Dans ce contexte qui est le notre, de réchauffement climatique, beaucoup d’arbres souffrent.

Il est urgent de reconsidérer la place de ceux-ci dans notre environnement urbain et de peser chaque décision, qui met en péril leur
survie et leur capacité à se renouveler.


 



mercredi 14 avril 2021

l'EIB autorisée à faire circuler des véhicules Chemin du haut du Parc?....

Notre collectif se montrait impatient de savoir quelle avait été la décision prise par la cour dans le référé engagé par la Municipalité CSCL, pour obtenir la possibilité de faire circuler des véhicules de l'EIB, Chemin du Haut du Parc. 

Par un mail qui nous est adressé, Laetitia BONJOUR, Directrice Générale des Services à la Municipalité de Bougival, nous réponds:


14 avril 2021

Le Tribunal Administratif de Versailles a rejeté la requête en référé suspension de la ville de LCSC.

La prochaine étape est le jugement au fond qui devrait intervenir d’ici la fin de l’année.

 

Sachez que nous sommes accompagnés d’un avocat sur cette affaire pour la défendre au mieux.

Belle journée à vous.

 

Cdt.


 

Nous sommes évidemment très satisfait de cette décision...


samedi 20 mars 2021

Notre environnement, une nouvelle fois menacé!


    Pour résoudre ses problèmes de circulation et sa montée en effectif, l’école bilingue (EIB), située à Bougival, demande à faire circuler ses minibus par le chemin du haut du parc.

Si cela devait se faire, nous assisterions donc pour débuter  à 12 rotations deux fois par jour, soit 48 passages dans la Rue Paget et Thuilleaux.

Ce serait la fin de la barrière que nous avions fait installer à l’entrée du Parc de la Jonchère (  en anticipant alors ce scénario...) et le retour des dépôts sauvages dans ce lieu. A terme, on pourrait craindre surtout que ce chemin devienne une rue circulable. Ce qui ouvrirait encore d’autres perspectives…

Après enquête, il semblerait que la situation soit la suivante:

La Mairie de Bougival, par la voix de Mme Bonjour, Directrice générale des Services, s’est dit farouchement opposée à ces changements, au retrait de la barrière, et à tout déplacement dans ce chemin.

La DRIEE, que nous avons joint et qui est garante du classement qui est le notre, s’est prononcé contre également.

Le Préfet aurait rendu un avis sur lequel nous ne savons rien. Nous pouvons toutefois supposer qu’il n’est pas non plus favorable, car le Municipalité de la Celle Saint Cloud attaque en référé la Mairie de Bougival, pour obtenir ce résultat escompté par L’EIB.


En attendant la décisions prise par la justice, nous avons envoyé un courrier en AR à la Mairie de la Celle Saint Cloud ainsi qu’au Sous Préfet de Versailles, M. Desplanques.


Ci joint le courrier envoyé au secrétaire général:



Préfecture des Yvelines
Monsieur Le Secrétaire Général Etienne Desplanques
1 rue Jean Houdon
78000 Versailles

La Celle Saint Cloud, le 17 Mars 2021



Lettre recommandée avec accusé de réception


Objet: Circulation rue Philippe Paget / école EIB de la Jonchère

Monsieur Le Secrétaire Général,

L’école anglaise privée EIB de la Jonchère a informé certains de nos membres de son intention d’utiliser les rues du Capitaine Thuilleaux, rue Philippe Paget et Chemin du Haut du Parc comme voies d’accès principales à son établissement pour des voitures de particuliers et mini bus.
Cette perspective est absolument inconcevable pour les raisons suivantes:
- Ces voies sont inappropriées à la circulation, étant étroites, sinueuses et dangereuses. Les croisements de voitures sont impossibles, la vue limitée. Les riverains et les marcheurs ne sont pas en sécurité, faute de trottoirs. Ces ruelles souffrent d’ores et déjà d’une saturation problématique aux heures d’entrée et de sortie d’école générée par le détournement de trafic très discutable lié à l’école Morel de Vindé.
- Les voies d’accès, chemin et bois concernés sont inscrits aux Monuments et Sites Classés de la Colline des Impressionnistes et un tel projet, contraire au classement, viendrait à mettre en péril l’environnement naturel et le patrimoine du site.
A notre connaissance, la mairie de Bougival et la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement se sont prononcées, fort logiquement, défavorablement pour ce projet mais à notre grand étonnement la mairie de la Celle Saint Cloud prévoit une action en référé faisant fi ainsi des questions de sécurité dont elle devra porter la responsabilité.
Les problèmes de trafic Avenue de la Jonchère/Bournival, notamment lorsque les écoliers de Morel de Vindé se rendent à l’école à pieds, sont un sujet que la mairie de la Celle Saint Cloud doit résoudre mais certainement pas en déplaçant le problème et la zone de risque.
Nous proposons tout simplement de prévoir chaque matin et après midi à cet endroit un agent municipal qui aidera les élèves à traverser le passage clouté et assurera leur sécurité.
Nous sommes déterminés à nous opposer par tous les moyens possibles à cette requête de l’EIB et de la Mairie de la Celle Saint Cloud et espérons votre soutien.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de nos salutations respectueuses 


Vincent May
Représentant du Collectif de la Colline des Impressionnistes
17 rue Philippe Paget

78170 La Celle Saint Cloud

samedi 19 décembre 2020

Pour en finir avec les coupes rases dans notre patrimoine forestier!

Beaucoup de gens ont une très bonne image de l'ONF. 

Mais les choses changent. D'innombrables voix se font entendre de partout pour contester la version officielle de L'ONF sur ses pratiques d'exploitation.

La maladie incontestable de certaines espèces ne suffit pas à justifier les coupes rases dans les forêts d'Île de France et d'ailleurs. En fait, il s'agit beaucoup plus d'un prétexte commode dont s'empare l'ONF pour déforester massivement et renflouer ses caisses.  Il suffit de regarder ce qui se pratique ailleurs des domaines gérés par l'ONF.

Louis Vallin, Forestier et Spécialiste reconnu de l'arbre, a accepté de se rendre sur place commenter la situation.

Nous en avons tiré une courte vidéo:


 

vendredi 11 décembre 2020

St Cucufa: Les coupes rases se poursuivent à grande vitesse!


 En avril 2019 (voir blog...),  je tentais déjà d'alerter l'opinion publique sur le travail dévastateur de l'ONF (Office national des forêts...) dans leur gestion des domaines de la Malmaison et de Fausses-Reposes.

Situation critique aujourd'hui avec une nouvelle campagne de déforestation massive.

Sur l'initiative de notre collectif, une pétition est désormais en ligne: 

http:/chng.it/L7bgLPdf6Z


S'il vous plaît, mobilisez vous!... 


 

vendredi 27 novembre 2020

ARCHIVES 1995: Bataille sur la colline de Bougival



Publié le 02 mars 1995 / Journal « Le Monde »

Aux origines du classement de la colline...


Bataille sur la colline de Bougival

L'Ouest parisien est privilégié par rapport aux banlieues du nord et de l'est de la capitale. Mais là aussi, une urbanisation mal maîtrisée menace le patrimoine, dont font partie les paysages du bord de Seine, mille fois peints par les impressionnistes au siècle dernier. Parmi les communes où ont séjourné Monet, Pissarro, Sisley, Renoir et Berthe Morisot, Bougival propose encore des repères intacts, bien que le coteau boisé de la Jonchère soit peu à peu grignoté par des opérations immobilières. La direction régionale de l'environnement de l'Ile-de-France, chargée du dossier, réfléchit à une solution globale pour la sauvegarde et l'aménagement concerté des boucles de la Seine, entre Chatou et Maisons-Laffitte. 


À CHATOU, des panneaux vantent les résidences Cézanne ou la Fontaine-Monet « l'espace et la lumière ». L'hôpital est placé sous le patronage de Maupassant, les boulangeries vendent des « tartelettes Renoir ». La maison Fournaise, haut lieu de l'impressionnisme Renoir y plaça son Déjeuner des canotiers , a été pieusement restaurée, mais en face de l'ancienne guinguette, de l'autre côté du fleuve, s'étalent les bâtiments clinquants du complexe immobilier Rueil 2000. Cette boucle de la Seine et les hauteurs qui dominent la vallée ont été, à la fin du siècle dernier, particulièrement appréciées par les peintres, les musiciens et les écrivains. Monet, Pissarro, Renoir, Sisley et le jeune Vlaminck encore fauve plantèrent là leur chevalet. Maillol avait son atelier à Marly. Bizet, Tourgueniev et Berthe Morisot avaient une résidence à Bougival. Mais le jardin de cette dernière a été avalé par l'asphalte d'une route à quatre voies.

Pourtant, cette commune est une des moins touchées par la médiocre urbanisation qui ronge tout l'Ouest parisien. Coincée entre La Celle-Saint-Cloud et le fleuve, une colline boisée d'une vingtaine d'hectares résiste encore à la déferlante des villas cossues et des résidences de demi-luxe qui grignotent peu à peu le territoire. Aura-t-elle le sort du quartier de la mairie, désormais flanquée de piètres constructions destinées au troisième âge ? La municipalité a lancé une opération immobilière sur une parcelle de ce coteau de la Jonchère : de 20 à 30 maisons devraient être construites sur ces 3 hectares. « Personne ne les verra, plaide-t-on à la municipalité. Elles seront dans la partie plate du terrain et noyées dans la verdure : elles ne dépasseront pas 9 mètres de hauteur alors que la cime des arbres est à plus de 20 mètres. » Ce n'est pas l'avis de l'Association des Sablons, dont le but est « la préservation et la mise en valeur de Bougival et ses environs ». Elle demande le classement de la colline toute entière et a lancé une pétition qui a recueilli 5 000 signatures.

Le dossier est instruit par la direction régionale de l'environnement (DIREN), et une enquête publique est en cours. Christian Speissmann, inspecteur des sites à la DIREN, écoute d'une oreille attentive les propositions de l'association : « Dans une région très urbanisée comme l'Ile-de-France, les vallées sont particulièrement menacées. Bougival est le dernier site fréquenté par les impressionnistes à avoir échappé au béton qui recouvre Argenteuil, Rueil ou Gennevilliers. C'est aussi, en dehors de toute référence historique ou artistique, une coulée verte exceptionnelle. » Est-il utile de se battre pour une pincée d'hectares ? Les espaces verts du coteau de la Jonchère s'étendaient sur 70 hectares à la veille de la deuxième guerre mondiale. Il reste 20 hectares aujourd'hui, dont 15, propriété de la commune, sont théoriquement inconstructibles. C'est sur les 5 hectares restant que la municipalité veut lancer son opération immobilière.

Une opération implicitement refusée en 1987, quand le préfet des Yvelines a récusé le plan d'occupation des sols (POS) de la mairie de Bougival parce que celui-ci ne préservait pas assez d'espaces boisés et prévoyait, déjà, le lotissement du parc de la Chaussée. « Ce zonage compromettrait le caractère verdoyant des coteaux caractéristique du Val de Seine », avait indiqué la préfecture, qui a pourtant délivré un permis de construire pour l'édification de trois villas, dont deux jumelées, sur 6 500 mètres carrés. Longtemps adjoint chargé de l'urbanisme, le maire de Bougival, François Cafaro, indique que les contraintes particulièrement rigoureuses auxquelles il se soumet « semblent bien suffisantes pour préserver le site : maisons basses, densité faible, reboisement en espèces valables au lieu des friches ».

L'Association des Sablons dénonce la politique de grignotage qui, depuis trente ans, autorise « tout et n'importe quoi au nom de l'intérêt municipal ». Elle indique ainsi qu'une demande de démolition de la « maison Thomas » a été déposée le 14 octobre 1994 par la mairie de Bougival pour construire, à la place de ce bâtiment peint par Monet, trente appartements avec vue sur la Seine. Cet immeuble pittoresque, non protégé, risque de disparaître au moment où la promotion immobilière vante Bougival et son « cadre de vie de qualité », insistant sur le fait que « Corot, Renoir, Monet, Flaubert et bien d'autres artistes attirés par le charme de l'endroit y ont vécu ».

Pour Christian Speissmann, cette polémique doit être le début d'une réflexion globale : « Bougival est un symbole en termes de patrimoine et de développement économique. Mais je souhaiterais l'intégrer dans une réflexion plus globale. Une politique d'aménagement écologique et culturelle des boucles de la Seine devrait être étudiée sur 30 kilomètres, entre Chatou et Maisons-Laffitte. Il faut lancer une analyse du milieu existant puis évaluer les besoins des communes, proposer des règles de gestion et les intégrer au POS. Et ne pas oublier que le développement économique d'une région passe aussi par le respect de son patrimoine. »

EMMANUEL DE ROUX


mercredi 18 novembre 2020

Le Collectif rebaptisé!

 Novembre 2020.

Un deuxième confinement: 

Une bonne occasion de resserrer les liens avec ceux qui vous sont le plus proches, vos voisins.

Des départs et des arrivées, beaucoup de mouvement dans notre rue: Il était temps de réactualiser notre fichier des sympathisants. Soit tous ceux prêts à améliorer notre et leur environnement.

A cette fin, un mail est envoyé.

Et une décision: celle de rebaptiser notre collectif. Le collectif Paget/Thuilleaux devient Le Collectif de la Colline des Impressionnistes.